Association Eau Roc Explo

Une journée de marche à travers la moraine.
Lundi 6 novembre.

Expédition avec Regard sur l'Aventure, au Kirghizistan
du 31 octobre au 21 novembre 2023
Adeline F, Bruno F, Didier G, Francky B, Bastien W, Denis P, Yann A, Stéphane M, Eric B, Anthony G, Olivier C.
Texte Olivier, photos Adeline, Denis, Olivier.

Au réveil, nous apprenons que nos charges urgentes, sont trop lourdes! Du coup, une nouvelle fois nous nous activons pour tout reconditionner, sachant qu’en plus, ils vont tout dépecer pour s’en partager le contenu… Sous l’œil dépité de Denis qui a bien peur de ne plus retrouver ses affaires si bien rangées...

Nous pouvons enfin commencer la rando, en convoi bien dispersé, et pour ma part vers 10 heures. L’itinéraire serpente en rive gauche, mais le sentier ayant été partiellement dévasté par les différents éboulements, la longue caravane se disperse en empruntant les bons ou moins bons passages. Je double des porteurs en empruntant quelques raccourcis de mon cru, jusqu’à un chouette promontoire ensoleillé, parfait pour le pique-nique.

Ayant ensuite rejoint le reste du groupe, nous franchissons ensemble une zone bien tourmentée avant de trouver enfin un sentier mieux marqué et plus roulable. Les kilomètres défilent… Que c’est loin! Avec les vétérans dont je fais partie, nous arrivons après 7 heures de marche, à l’ancienne base scientifique qui sera notre camp de base, appelé « Camp Glacier », bien que se situant une centaine de mètres plus haut et à flanc de montagne. Un endroit idyllique pour qui ne supporte pas le soleil.

Nous nous installons dans nos tentes 2 places grand luxe, tentes posées sur une rangée de palettes pour nous isoler du sol et dans lesquelles sont déposés de vrais matelas de 5 centimètres d’épaisseur. Sur les conseils des connaisseurs, nous y ajoutons une nouvelle couche de matelas qui trônent entre deux baraquements, ce qui nous apportera encore un peu plus de confort.
Avec mon compagnon de chambrée, Denis, nous investissons la nôtre, la première d’une rangée de 6.
Nous sommes bien installés alors que 17 heures sonnent, mais les porteurs ne sont pas prêts d’arriver! 18 heures...19 heures…Andreï montre des signes d’inquiétude, et nous demande si nous pouvons lui prêter quelques frontales afin de les faire porter aux retardataires…
Enfin, c’est vers 21 heures qu’ils finissent par découvrir ce camp d’altitude, les traits sur des visages bien évocateurs. 
Du coup, nous avons tous pu récupérer nos duvets, et c’est plutôt une bonne nouvelle!

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