Association Eau Roc Explo

Si vous avez bien suivi, nous sommes mardi. Nous avions 2 jours de retard sur le programme initial. Il nous manque une voiture, il nous manque des téléphones...
Nous n'avons toujours rien à manger!
Deux équipes aujourd'hui, une pour l'intendance, et une seconde en mode express, pour refaire le canyon d'hier en voiture balais. Mercredi sera un autre jour, enfin, je l'espère...
Mercredi. Le frigo est plein, tout comme les coffres de nos voitures, et c'est sous un beau ciel bien bleu que nous rejoignons le départ du canyon de Sao Tomé.
L'air de départ, sur la berge du ruisseau, au pied d'une grande vasque et au milieu des fleurs, est un site de pique-nique idéal...

Déboussolé, lessivé, il est 22 heures quand Christophe arrive enfin. Affamés, frigorifiés mais surtout Inquiets, il est minuit quand nous déclenchons le secours! Mais où est passée la seconde équipe?Prostrés sur un caillou, oublié le sac "survie" en haut du grand rappel! Trop tard pour espérer le récupérer une fois la corde enlevée. Le téléphone sonne, mais perché au relais, avec les clés de la voiture, entre autre. Sifflets, cris, rando dans la forêt, villageois, pompiers, secouristes canyonistes locaux.
Un jeune local tente l'escalade de nuit, et trouve la lumière. La vedette maritime arrive enfin et prend en charge nos amis, les ramenant au port, à bon port,  sous l'oeil des ambulances, de la police, des secouristes. Sacrés veinards ;-)Ìl est 6 heures du matin...

Du bas de la dernière cascade, nous apercevons la seconde équipe, perchée trois ou quatre rappels plus haut. Ils sont dans la grande cascade, parfait. De notre côté, nous longeons la côte, puis nous trouvons face à la mer, avec 2 options: Nager dans l'océan pour franchir une barre rocheuse, option que choisissent Yvan et Julien, ou franchir, en équipant, un petit passage en hauteur dans la barre rocheuse. De là, à nouveau 2 options. Christophe entreprend la remontée le long d'un cable électrique pour rejoindre la forêt, et le reste de cette petite équipe descent en rappel et contourne la falaise dans cette mer quelque peu agitée. Au delà de cette nage, 20 minutes nous séparent de nos véhicules. Il est 8 heures...

Cette année, nous avons décidé de créer des sous-groupes, histoire de minimiser les attentes. La première équipe se décale à peine, et nous nous apercevons dans nos premières descentes. Le profil du canyon est bien vertical. Vert à souhait, ambiance luxuriante, il manque malheureusement cruellement d'eau!
Le paysage est quant-à lui somptueux, même si parfois, le brouillard nous recouvre de son léger manteau...

A notre arrivée, nous ne pouvons que nous féliciter de notre choix d'hébergement! Spacieux, agréable, au coeur d'un village avec toutes les commodités (enfin pas un dimanche). Superbe! Heureusement, juste à 2 kilomètres de là, ce trouve une espèce de pizzéria kébab où nous trouvons refuge l'espace d'une soirée, histoire de nous remplir un peu le ventre.
Le lendemain, soit le lundi, levé au grès des envies, en ce qui me concerne, à l'aube, visite du village, je découvre un bar et en profite pour m'y installer le temps d'un petit déj.
Quelques courses pique-nique, et nous partons enfin pour notre premier canyon! Nous irons faire nos grandes courses plus tard, assez perdu de temps!
En route pour Cedros...

Quoi de plus normal que de voyager dans un pays grace à la compagnie aérienne nationale? Comme pour Madère, idem que lors de notre camp sur Flores, nous avons opté pour la TAP. Avec le slogan: choisissez la TAP pour un retard assuré...

Sans entrer dans les détails, notre dernier vol entre Terceira a été avancé et partira donc avant notre arrivée par le vol précédent. La solution qui nous est imposée, est de nous rendre sur l'ile de Ponta Delgada, puis le lendemain, voler jusqu'à Sao Jorge. Parfait. Si on omet que nous n'avons pas prévu d'hébergement de transit, que nous arriverons un dimanche en fin d'après-midi et que donc le peu de commerces de l'ile sera fermé, et qu'enfin, nous perdons deux jours sur notre programme...

La préparation de ce camp désormais annuel, qui se veut sportif mais surtout dépaysant, grignote inexorablement notre temps libre. Si l'on fait les choses dans l'ordre, il faut trouver les vols jusqu'à cette lointaine ile de l'Atlantique, les hébergements de transit, l'hébergement pour un groupe dans une jolie maison pas trop cher pour le séjour sur place, la location des voitures...
Ensuite, vient le côté technique, "étude" relative des canyons envisagés, matériel à répartir, bouquins, GPS, et surtout contacts sur place...et bien nous en pris...
Voir aussi ce qu'il y a de plus touristique sur cette ile..

Notre camp canyon estival sur l'ile de São Jorge, aux Açores...
Martin / Alain / Yvan / Jean-Mi / Gérald / Céline / Christophe / Floria / Julien /  Dom / Olivier
du 6 au 16 juillet 2018
Texte et photos Courtois

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