Association Eau Roc Explo

Bon, on se fait parpiner dessus mais nous arrivons tout de même à négocier cet obstacle. La suite est plus ouverte mais toujours mignone, nous enchainons quelques rappels successifs, toujours sur amarages naturels, jusqu'à la cascade terminale que nous descendons devant les yeux ébahis des badauds venus la contempler. Dis comme ça, ce canyon pourrait ressembler à la perle de la Haute-Saône!
Je me suis peut être un peu emballé mais il est quand même sympa. Afin de compléter cette journée, nous revenons au parking et partons vers l'amont du ruisseau principal: le Rahin. Pour rentrer dans l'étroit, Sabine descend en rappel rive droite à partir d'un arbre. Olivier, Jean-Yves et moi préférons faire le saut de huit mètres pour rentrer dans ce canyon. Jolie vasque d'arrivée qui permet de refaire des sauts à volonté, voir même un apprentissage des plats pour Sabine à l'aide du prof Jean-Yves. Un peu plus loin un autre obstacle se saute.
Moralité bonne journée pour finir la semaine, sous un super soleil même si l'eau était plutôt fraiche. Olivier a même profité de cette occasion pour faire un test d'étanchéité de son appareil photo, il l'a laissé dans la vasque du saut de huit mètres. Il y retournera le lendemain, mais comme les poissons ne sont pas joueurs, nous n'aurons pas de selfies de leur part.

Aller, c'est l'heure de se jeter à l'eau. Nous préparons le matos rapidement et entamons la montée, au cœur d'un joli sous bois, en rive gauche du canyon. Ça monte bien, mais Nounours est content, il n'y a pas plein de neige et il n'a pas pris à bouffer pour un régiment comme le week-end précédent.
Arrivé au départ, tout le monde s'équipe et Olivier donne les premiers conseils à Sabine. Pendant ce temps là, Nounours continue à difficilement enfiler sa combi faite sur mesure. Il faudra m'expliquer quand même comment quand on fait faire une combi sur mesure, on se retrouve au bout de quelques années à devoir retrousser les manches car elles sont trop grandes? Il avait peut être, dans le temps, le bras long J-P...
Go, tout le monde est prêt, et nous entrons dans une belle fracture au sein de la forêt Vosgienne. Les parois deviennent de plus en plus verticales et au milieu d'un étroit sans échappatoire possible nous nous retrouvons sans aucun ammarrage en place. La tension est à son comble, le bruit de l'eau associé au froid de cette dernière complexifie la situation. Ni une ni deux, en quelques coups de lancer, digne d'un des meilleurs cowboy de l'Ouest, Olivier réussi à faire passer la corde autour d'un arbre situé à quelques mètres au dessus de nous. Nous sommes sauvés!

Après nous être donné rendez-vous chez Olivier, nous partons tous en direction du haut lieu mondial de l'activité canyoning, à savoir la Haute-Saône. Heu...
Non, c'est une blague, on est bientôt en avril et c'est pour ça qu'on va là-bas non? Eh beh non, on y va vraiment. L'objectif de la journée est entre-autres de faire une formation accélérée à la descente de canyon pour Sabine avant le séjour à Madère, et comme, plus on est de fous, plus on rit, nous nous retrouvons à cinq. Arrivés au parking vers midi, nous en profitons pour manger un bout tout en discutant de tout et de rien, surtout de rien pour certains...

La Goutte des Saules, sauce Madère...
Jean-Yves, Nounours, Olivier, Sabine, Thomas
le 28/03/2019
Texte Floriot, photos Courtois