Association Eau Roc Explo

P13 dans l'Aorte.

P24 (Aorte).

Décoration en haut du P24 (Aorte).

Décoration en haut du P24 (Aorte).

Vu sur ce qui nous attend l'an prochain, et les puits à découvrir au fond du réseau de l'Aorte.

Dans le P45.

Remontée du P13, juste avant le méandre vers l'inconnu.

Au fond de l'Aorte, avant la suite...

L'entrée du G4.

Pascal prêt pour poursuivre les explo des Sardines.

C'est quand même mieux quand il fait beau, non. 2600 mètres

Le sac de voyage à roulettes et à 2500, une bonne idée pour la descente.

Méandre et ancien collecteur entre puits de l'Aorte et P45.

Vers -160, au fractio du P45 dans le réseau de l'Aorte

Lucas en haut du second puits des Sardines.

Le puits d'entrée et sa langue de neige.

Dans le P24, un canari s'est échoué...

Un chamois surveille notre hight camp, bien perché l'animal.

L'amont du G3, devant une petite étroiture sableuse.

Méandre amont du G3, vers - 45m.

Sublime lapiaz devant l'entrée du G3.

Lara vérifie que Martin équipe correctement le G2

Lundi, le camp 2500 est en place...

A chaque météo son spectacle...

La séance topo s'avère efficace, et en 1h30, nous levons la topo complète de cette nouvelle branche, et descendons le puits que Gérald et Yvan ont équipé. Nous nous penchons un peu pour entrevoir la suite. Encore une belle promesse. En remontant, et en haut du dernier puits, nous découvrons à l'autre extrémité de cette "galerie", un balcon dominant une importante faille de plus de 10 mètres de large sur 1,5 mètre, et les cailloux chutent, chutent, chutent. Nous remontons le puits suivant, et décidons de poursuivre dans le méandre délaissé lors de l'explo de l'Aorte. 15 mètres de rando et nous voici en haut d'un gros puits, où les cailloux chutent, chutent, chutent. Alors nous remontons, et en bas du grand puits, découvrons au terme d'une courte escalade un gros méandre descendant, mais ouf, là, ça queute!Nous arrivons en haut du grand puits, traversons le méandre, sans fouiller les immenses cheminées, et un petit pendule au milieu du puits de l'Aorte, et voilà un puits parallèle qui débouche ici! Où en est le départ? Trop haut pour mes yeux, où va-t'il? Va savoir... C'en est assez pour aujourd'hui.
Martin et Lara, pour la seconde nuit consécutive, dormiront au camp de 2500, les autres redescendent à la bergerie.
Lucas et Juan n'ont descendu que le G4, un simple puits d'une trentaine de mètres devenant très étroit sur la fin, et n'ont pas réussi à trouver le G5.
Et Lara, et Martin? Ils découvrent le méandre excentrique, le parcours sur une cinquantaine de mètres avant de déboucher sur un puits de 30 mètres qu'ils descendent. Au bas de celui-ci, trouvent deux itinéraires, et s'arrêtent d'un côté sur un puits estimé à 10 mètres, et de l'autre sur un puits estimé à 50 mètres!

Mercredi: La météo semble indiquer qu'il s'agirait peut-être bien de la dernière belle journée. Et merde, déjà!Du coup, je me sens obligé de retourner dans l'Aorte pour réaliser la topographie de la zone découverte la veille. Pascal se joint à moi pour cette tâche.
Céline nous a quitté hier, pour retrouver ses collègues de boulot.
Lucas et Juan ont pour objectif de descendre dans le G4 et le G5.
Jean-Yves marche et taille une bavette avec ses copines.
Lara, Martin font du boudin.Où est Michel?
Yvan et Gérald rentrent chez eux ce soir, eux aussi, ont un taff. Mais ils descendent avant en direction de notre terminus de la veille, et équiperont même le puits suivant...

Remontée d'un des puits de l'Aorte (P25).

Environs - 230 sur un pont rocheux étonnant, réseau de l'Aorte.

Et la troisième équipe, alors? Lucas, Erwan et moi-même, décidons d'explorer le puits de l'Aorte et de voir ce qu'il peut bien cacher. Nous commençons l'équipement de ce joli puits d'un peu plus de 20 mètres et touchons le fond au départ d'un très beau méandre sculpté d'innombrables coups de gouges, attestant de la vélocité d'un important cours d'eau. Jadis, ou printanier?
Quelques petites dizaines de mètres en aval, de ce conduit plus que confortable, et nous débouchons au sommet d'une nouvelle verticale. Une longue main-courante au sommet du méandre, et nous voici en train de descendre cet énorme puits de 45 mètres de hauteur. Ce gouffre est décidément plein de (belles) surprises!Nous poursuivons notre descente, déroulons nos cordes, fixons nos amarrages dans un gouffre qui semble sans fin. Il nous reste bien 25 mètres de cordes, mais nous avons placé nos 25 amarrages, et ne pouvons plus poursuivre notre descente.
Pourtant, les pierres, elles, semblent chuter d'encore 80 mètres :-)

Mardi. 3 équipes sont formées aujourd'hu.!La première, dite d'initiation, descendra dans le G3 avec Stéphane, fils du propriétaire de la maison en face de la Hutte. Ils seront au nombre de 5, avec Pascal, Sandra, Yvan et Juan.Vers 13h30, ce groupe commence sa visite et s'étonne de l'ampleur de la cavité, mais surtout des capacités hors normes de Stéphane, dans sa promptitude à assimiler les techniques, et par sa vitesse de remontée du puits d'entrée, qui rappelons le, accuse 47 de hauteur!Il pourrait même faire parti des prochains membres pour les éditions futures! En plus, il est archi motivé, jeune, local, et géologue...
La seconde équipe est composée de Lara, Martin et Michel, et s'oriente vers le fond des Sardines avec 200 mètres de nouvelles cordes (donc 400 avec celles déposées la veille, plutôt ambitieux), perfo et amarrages. Ils descendent 2 nouveaux puits, le premier d'un trentaine de mètres, le second d'environs 10 mètres, et butent sur un méandre infranchissable. Un petit boyau peu engageant surplombe cette fin qui parait définitive, zut.Martin est fort déçu, surtout lorsqu'il voit le résumé de la balade de la troisième équipe, dehors, au camp de base...Mais l'équipe descend quand même un puits parallèle débouchant rapidement dans le puits déjà descendu, et repère une lucarne dans le puits arrosé vers -150.

L'équipe des Sardines tarde un peu à venir...Vers 22h, ils débarquent enfin et nous pouvons partager, en plus d'un excellent repas, nos impressions pour cette première vrai journée de spéléo, avec en plus les nouveaux arrivants, Pascal, Sandra, Erwan et Lucas!

Une fois au fond des Sardines, et sans matériel d'équipement, l'équipe remonte pour rejoindre ensuite la bergerie, vers 22h...De notre côté, le gouffre G2 laisse peu d'espoir malgré la descente d'un joli puits d'entrée.Nous commençons l'équipement du G3. Les 4 amarrages de départ nous permettent de descendre un beau puits ovoïde, de 80 cm de large pour 1,5, et au bout de 12 mètres gardant cette physionomie, débouchons au sommet d'un gros volume haut d'encore 35 mètres! Magnifique puits, de plus, il s'agit là de notre plus profond puits d'entrée.
Au bas de celui-ci, un petit méandre plonge, et nous trouvons un passage, en hauteur et surtout plus large, pour descendre une seconde verticale, de 7 mètres. puis, à la base de celle-ci, nous débouchons dans un nouveau méandre aux dimensions impressionnantes, avec un aval et un amont. Nous optons pour l'aval de ce conduit de 10 mètres de hauteur et parcourons un ensemble de méandres, d'affluents, de boyaux en tous genres. Mais une centaine de mètres plus loin, l'ancien cours d'eau se faufile dans un laminoir bien trop bas pour nous.
Nous visitons ensuite l'amont de ce méandre, là encore de dimensions respectables, jusqu'à un passage étroit peu motivant. Mais pas sans suite,  avis aux amateurs. D'impressionnants remplissages ont du obstruer toutes ces galeries sur plus de 5 mètres de hauteurs, avant de subir une purge mécanique ou de dissolution?

Séance d'échauffement...

Vers -60 dans le P24 des Sardines.

Texte

Visite guidée des lieux pour les nouveaux, et repérage de nouvelles entrées.

Lundi. 7 heures. Le rotord d'un hélico se fait entendre...Tout le monde est debout pour ne rien rater du spectacle... Andy arrive et nous signale que notre bardage arrivera vers 9h30...Nous sommes impatients... et à 9h30, 2 filets arrivent suspendus dans les airs...Rapidement, le volatile dépose une première charge puis repart en direction du camp 2500...Nous y sommes, l'expé va pouvoir réellement commencer!!!Nous suivons de loin cette libellule, et 1h30 et 600 mètres plus haut, retrouvons nos affaires délicatement posées pile où il faut.Nous montons le camp avancé et formons déjà les premières équipes.Gérald, Céline, Juan, Yvan et Jean-Yves, partent voir le fond des Sardines, et devront y déposer 200 mètres de cordes, Lara, Martin et Olivier, pendant ce temps, marqueront les nouvelles entrées et descendront dans le G2 puis le G3.

Nous décidons de profiter de cette belle journée du dimanche, en menant une petite prospection derrière le Furggeli, en nous rendant à l'emplacement prévu pour le camp d'altitude. Nous y installons une bâche pour signaler la DZ, puis remontons le long de la moraine pour voir ce qui se cache derrière.De nombreuses bédières sourdent du peu de glace qu'il reste, avant de rapidement se perdre en s'enfouissant dans le sous-sol... Il y a de fortes chances que nous retrouvions un jour ces eaux dans les profondeurs des Sardines...Nous en profitons pour montrer l'entrée du gouffre aux nouveaux, puis descendons pour montrer quelques entrées, dont le G1 toujours inexploré...Nous découvrons de nouvelles entrées, dont le très prometteur G3...Malheureusement, Dom prend déjà le chemin du retour... le travail l'appelle...

Dimanche, les nuages quittent la vallée... pas l'hélicoptère!

Heureusement, nous avons monté la viande dans nos sacs à dos et l'arrivée d'Yvan, de Céline et Gérald dans la soirée a permis un petit ravitaillement féculents!De nombreuses couvertures sont empilées pour tenter d'égaler nos duvets restés en bas, dans la vallée. Le lendemain, le constat est similaire! La pluie ne cesse, et l'arrivée de Juan n'y change rien (à part du pain et autres victuailles)!Et le pire, c'est que le surlendemain, il fera beau! Et le surlendemain, ben c'est dimanche, et dimanche, l'hélicoptère, y vole pas!

En route pour les sommets...

Pour notre dixième année sur le massif, grandes sont nos ambitions!Le principal changement, consiste en une amélioration des conditions d'exploration, afin de réduire l'état de fatigue de chacun. Nous avons donc opté pour 2 déposes hélicoptère, la devenue classique, au niveau de notre bergerie, avec l'intendance, le couchage etc, et une seconde prévue aux environs du gouffre des Sardines, vers 2500 mètres d'altitude et juste derrière le col du Furggeli.
Lara, Martin et Jean-Yves s'occupent d'approvisionner la base héliport de nos quelques 550 kg de matériel, nourriture (dont Floria s'est chargée), et tout le nécessaire pour passer une semaine sur le massif.
Une fois de plus, nous bénéficions du soutien d'Annina, et d'Andy...
Dès le vendredi, comme prévu, Martin et Lara se positionnent derrière le Furggeli, tandis que Jean-Yves attends le gros colis au niveau de la bergerie, bientôt rejoint par Dom et Olivier...
Le temps est pourri, les nuages envahissent le secteur... L'hélico ne volera pas aujourd'hui...
Lara et Martin quittent la plateforme 2500 vers 17h, bredouilles...

Dix jours aux Windgällen, enfin... presque!
Martin / Lara / Michel / Céline / Gérald / Jean-Yves / Pascal / Lucas / Sandra / Erwan / Juan / Yvan / Dom / Olivier
du 23 Août au 1er Septembre 2018
Texte Courtois, photos Courtois / Dananai / Kern

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