Association Eau Roc Explo
Lien vers la fiche canyon Seixal Supérieur
La descente de Seixal bien que de toute beauté, nous parait interminable. Il faut dire qu'on commence à être un peu pressé par le temps.
Du coup, c'est avec un réel soulagement que je reconnais la dernière cascade, celle qui nous permet de nous évader du canyon.
Et ça tombe plutôt bien. La fatigue nous est tombée dessus en même temps que la nuit, et bien que peu gênante (la nuit), puisque nous sommes bien équipés en loupiotes, c'est quand même beaucoup plus rassurant de marcher sur un sentier qu'au fond d'un canyon. Une heure de marche nous sépare de la voiture. Puis encore 1h30 de navette pour aller chercher l'autre voiture navette, puis encore 2 heures de route puisque souvenez-vous, il y a des travaux qui nous obligent à faire tout le tour de l'ile pour rentrer chez nous une fois la nuit tombée.
Mais...on est vivants!
Par contre ceux qui attendent le retour de la navette se pèlent un peu, et Floria n'a pas la grande forme...
Le ruisseau s'encaisse de plus en plus, se verticalise aussi. Les parois sont recouvertes par une épaisse mousse verte. Le tout du plus bel effet, contraste oblige avec la couleur du rocher parfois rougissante.
Cette descente est tout simplement unique! Enfin, pas vraiment unique mais plutôt comparable avec sa voisine Hortela. De toute évidence, une balade à ne pas bouder.
Environ 2 heures ont passé et nous pouvons reprendre notre marche en avant le long d'une superbe cascade de quelques dizaines de mètres de hauteur dans un joli petit cirque volcanique.
Ok Ok! J6 - J grand canyon - Seixal!
Archi motivés, mais pas très longtemps...
Il fait pas beau, y'a du vent, j'ai faim, bref, au final on est moins nombreux que prévu, et encore, ce n'est que le début...
Nous marchons sur ce magnifique plateau à la recherche du départ du canyon. Tout comme pour Hortela, le départ de cette course se situe sur le haut plateau et il faut deviner la naissance de ce qui deviendra plus loin une vallée.
Le topo guide est au top et nous trouvons très rapidement les premières marches de la descente. Aujourd'hui, faut que nous tracions un peu. Alors nous nous organisons pour faire "rouler" les cordes et yes, ça fonctionne plutôt bien, sur les 3 premiers rappels. La tête du convoi stoppe sur manque de corde, et attend, attend, attend...
Puis Dom arrive et nous alerte. Je remonte tant bien que mal pour dominer la faille et nos co-équipiers quelques centaines de mètres en amont.
Floria, Gérald et Alain vont tenter de remonter à travers les bouleaux tordus, en rive gauche pour rejoindre la voiture.
Bilan, chute d'un bloc sur la tête à Floria, 2 heures de débroussaillage, 2 hôpitaux, commotion cérébrale, et contusion à la hanche. Coupure sur le crane laissée par les attaches du casque...
3 de moins...
Faut maintenant vraiment tracer si on veut éviter de finir le canyon de nuit.
Bon, on y va, là!!!
2019, Madère...
Sabine / Hélène / Pierrette / Jean-Pierre / Valentin / Maëlle / Sandra / Jean-Michel / Céline / Gérald / Floria / Alain / Sandra / Julie / Enola / Coline / Dom / Olivier
du 13 au 20 avril 2019
Texte et photos Courtois